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Le délit de fuite

Le délit de fuite


Lorsqu’un citoyen est impliqué dans un accident d’automobile, il a l’obligation légale de demeurer sur les lieux ou d’y retourner immédiatement, de donner ses nom, adresse et autres renseignements pertinents, et d’offrir de l’assistance aux blessés ou à toute autre personne ayant subi un préjudice.

Une personne qui omet de respecter l’un de ces devoirs peut engager sa responsabilité criminelle (article 320.16 du Code criminel) et/ou pénale (articles 166.1 à 179 du Code de la sécurité routière).

Afin d’identifier ce que peut impliquer une accusation de délit de fuite, l’équipe de Morasse avocats vous propose un survol du droit applicable. Toutefois, nous vous recommandons de faire appel à l’un de nos avocats afin d’obtenir de l’aide professionnelle si vous êtes visé par une telle accusation.

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ÉLÉMENTS ESSENTIELS


Les éléments essentiels de l’infraction de délit de fuite au sens du Code criminel

Plusieurs éléments doivent être prouvés hors de tout doute raisonnable pour qu’un individu soit reconnu coupable de délit de fuite. D’abord, la poursuite doit prouver qu’un accident est survenu alors que l’individu conduisait un moyen de transport (véhicule à moteur, bateau, aéronef ou matériel ferroviaire).

L’accident doit nécessairement impliquer une collision avec une autre personne ou un autre véhicule, et peut être volontaire ou involontaire.

Ensuite, au soutien de l’accusation, la poursuite doit prouver qu’à la suite de l’accident, l’accusé a omis intentionnellement et sans excuse raisonnable d’arrêter son moyen de transport, de s’identifier ou d’offrir de l’aide aux personnes blessées ou semblant avoir besoin d’assistance. C’est pour cette raison que l’infraction prévue à l’article 320.16 du Code criminel est connue sous le vocable de « délit de fuite » : l’individu impliqué dans l’accident doit avoir fui dans le but d’échapper à sa responsabilité.

L’avocat expert en droit criminel et pénal peut vous aider à vous défendre face à une accusation criminelle de délit de fuite. Il est donc toujours préférable de le contacter pour obtenir des conseils juridiques adaptés aux faits de votre dossier et ce, dès la mise en accusation.

PEINES APPLICABLES


Les différentes peines applicables

Lorsque l’accident concerné n’a occasionné aucune lésion corporelle, l’infraction de délit de fuite est passible d’un emprisonnement maximal de dix (10) ou de deux (2) ans, tout dépendant du mode de poursuite (article 320.19(5)a) du Code criminel). Le Code criminel ne prévoyant pas de peine minimale, il est possible qu’une absolution soit disponible si vous êtes reconnu coupable dans ces circonstances. N’hésitez donc pas à faire appel à l’un de nos avocats qui pourra obtenir le meilleur résultat possible selon votre situation.

Si l’accident en question a causé des lésions corporelles à la victime, une peine minimale de mille dollars (1,000.00$) sera imposée pour une première infraction, l’emprisonnement maximal étant de quatorze (14) ans (article 320.2a)i) du Code criminel). Pour une deuxième infraction, la peine minimale sera un emprisonnement de trente (30) jours et de cent-vingt (120) jours pour toute infraction subséquente (article 320.19(5)a)ii) et iii) du Code criminel). Les peines applicables sont donc les mêmes que celles prévues pour l’infraction de conduite avec les facultés affaiblies.

La personne reconnue coupable de délit de fuite causant la mort sera passible d’une peine d’emprisonnement à perpétuité (article 320.21 du Code criminel). Une amende minimale de mille dollars (1,000.00$) est imposable pour une première infraction. Une période de détention de de trente (30) jours est imposable en cas de seconde infraction (article 320.21a) et b) du Code criminel). Pour toute récidive subséquente, la peine minimale d’emprisonnement sera de cent-vingt (120) jours (article 320.21c) du Code criminel).

Nonobstant la décision du tribunal de juridiction criminelle à ce propos, le permis de conduire de la personne trouvée coupable de délit de fuite sera automatiquement révoqué par la SAAQ (article 180 du Code de la sécurité routière). Diverses conséquences administratives prévues au  Code de la sécurité routière sont également à prévoir, tout comme une augmentation des frais de renouvellement de permis de conduire et d’assurance. 

Il va sans dire que l’acquisition d’un casier judiciaire et la perte d’un permis de conduire peut entraîner des conséquences importantes dans la vie d’un individu, notamment en matière d’emploi. Or, il est parfois possible de les éviter grâce à l’aide d’un avocat pratiquant en droit criminel. Il est donc la personne désignée pour vous défendre dans ce type de dossier.

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PRENDRE RENDEZ-VOUS

Si vous êtes accusé d’une infraction criminelle ou pénale, Morasse Avocats peut vous aider à mettre toutes les chances de votre côté !

EXTRAIT DU CODE CRIMINEL

  • Commet une infraction quiconque conduisant un véhicule à moteur ou un bateau alors qu’il est poursuivi par un agent de la paix omet, sans excuse raisonnable, d’arrêter son véhicule à moteur ou son bateau dès que les circonstances le permettent.

  • (5) Quiconque commet une infraction prévue aux paragraphes 320.13(1) ou 320.16(1), à l’article 320.17 ou au paragraphe 320.18(1) est coupable :

    a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de dix ans;

    b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.

  • Le tribunal qui détermine la peine à infliger à l’égard d’une infraction prévue à l’un des articles 320.13 à 320.18 tient compte, en plus de toute autre circonstance aggravante, de celles qui suivent :

    a) la perpétration de l’infraction a entraîné des lésions corporelles à plus d’une personne ou la mort de plus d’une personne;

    b) le contrevenant était engagé soit dans une course avec au moins un autre véhicule à moteur, soit dans une épreuve de vitesse, dans une rue, sur un chemin ou une grande route ou dans tout autre lieu public;

    c) le contrevenant avait comme passager dans le moyen de transport qu’il conduisait une personne âgée de moins de seize ans;

    d) le contrevenant conduisait le moyen de transport contre rémunération;

    e) l’alcoolémie du contrevenant au moment de l’infraction était égale ou supérieure à cent vingt milligrammes d’alcool par cent millilitres de sang;

    f) le contrevenant conduisait un gros véhicule à moteur;

    g) le contrevenant n’était pas autorisé, au titre d’une loi fédérale ou provinciale, à conduire le moyen de transport.

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Une personne qui omet de respecter l’un de ces devoirs peut engager sa responsabilité criminelle (article 320.16 du Code criminel) et/ou pénale (articles 166.1 à 179 du Code de la sécurité routière).

Afin d’identifier ce que peut impliquer une accusation de délit de fuite, l’équipe de Morasse avocats vous propose un survol du droit applicable. Toutefois, nous vous recommandons de faire appel à l’un de nos avocats afin d’obtenir de l’aide professionnelle si vous êtes visé par une telle accusation.

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Plusieurs éléments doivent être prouvés hors de tout doute raisonnable pour qu’un individu soit reconnu coupable de délit de fuite. D’abord, la poursuite doit prouver qu’un accident est survenu alors que l’individu conduisait un moyen de transport (véhicule à moteur, bateau, aéronef ou matériel ferroviaire).

L’accident doit nécessairement impliquer une collision avec une autre personne ou un autre véhicule, et peut être volontaire ou involontaire.

Ensuite, au soutien de l’accusation, la poursuite doit prouver qu’à la suite de l’accident, l’accusé a omis intentionnellement et sans excuse raisonnable d’arrêter son moyen de transport, de s’identifier ou d’offrir de l’aide aux personnes blessées ou semblant avoir besoin d’assistance. C’est pour cette raison que l’infraction prévue à l’article 320.16 du Code criminel est connue sous le vocable de « délit de fuite » : l’individu impliqué dans l’accident doit avoir fui dans le but d’échapper à sa responsabilité.

L’avocat expert en droit criminel et pénal peut vous aider à vous défendre face à une accusation criminelle de délit de fuite. Il est donc toujours préférable de le contacter pour obtenir des conseils juridiques adaptés aux faits de votre dossier et ce, dès la mise en accusation.

PEINES APPLICABLES


Les différentes peines applicables

Lorsque l’accident concerné n’a occasionné aucune lésion corporelle, l’infraction de délit de fuite est passible d’un emprisonnement maximal de dix (10) ou de deux (2) ans, tout dépendant du mode de poursuite (article 320.19(5)a) du Code criminel). Le Code criminel ne prévoyant pas de peine minimale, il est possible qu’une absolution soit disponible si vous êtes reconnu coupable dans ces circonstances. N’hésitez donc pas à faire appel à l’un de nos avocats qui pourra obtenir le meilleur résultat possible selon votre situation.

Si l’accident en question a causé des lésions corporelles à la victime, une peine minimale de mille dollars (1,000.00$) sera imposée pour une première infraction, l’emprisonnement maximal étant de quatorze (14) ans (article 320.2a)i) du Code criminel). Pour une deuxième infraction, la peine minimale sera un emprisonnement de trente (30) jours et de cent-vingt (120) jours pour toute infraction subséquente (article 320.19(5)a)ii) et iii) du Code criminel). Les peines applicables sont donc les mêmes que celles prévues pour l’infraction de conduite avec les facultés affaiblies.

La personne reconnue coupable de délit de fuite causant la mort sera passible d’une peine d’emprisonnement à perpétuité (article 320.21 du Code criminel). Une amende minimale de mille dollars (1,000.00$) est imposable pour une première infraction. Une période de détention de de trente (30) jours est imposable en cas de seconde infraction (article 320.21a) et b) du Code criminel). Pour toute récidive subséquente, la peine minimale d’emprisonnement sera de cent-vingt (120) jours (article 320.21c) du Code criminel).

Nonobstant la décision du tribunal de juridiction criminelle à ce propos, le permis de conduire de la personne trouvée coupable de délit de fuite sera automatiquement révoqué par la SAAQ (article 180 du Code de la sécurité routière). Diverses conséquences administratives prévues au  Code de la sécurité routière sont également à prévoir, tout comme une augmentation des frais de renouvellement de permis de conduire et d’assurance. 

Il va sans dire que l’acquisition d’un casier judiciaire et la perte d’un permis de conduire peut entraîner des conséquences importantes dans la vie d’un individu, notamment en matière d’emploi. Or, il est parfois possible de les éviter grâce à l’aide d’un avocat pratiquant en droit criminel. Il est donc la personne désignée pour vous défendre dans ce type de dossier.

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  • Commet une infraction quiconque conduisant un véhicule à moteur ou un bateau alors qu’il est poursuivi par un agent de la paix omet, sans excuse raisonnable, d’arrêter son véhicule à moteur ou son bateau dès que les circonstances le permettent.

  • (5) Quiconque commet une infraction prévue aux paragraphes 320.13(1) ou 320.16(1), à l’article 320.17 ou au paragraphe 320.18(1) est coupable :

    a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de dix ans;

    b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.

  • Le tribunal qui détermine la peine à infliger à l’égard d’une infraction prévue à l’un des articles 320.13 à 320.18 tient compte, en plus de toute autre circonstance aggravante, de celles qui suivent :

    a) la perpétration de l’infraction a entraîné des lésions corporelles à plus d’une personne ou la mort de plus d’une personne;

    b) le contrevenant était engagé soit dans une course avec au moins un autre véhicule à moteur, soit dans une épreuve de vitesse, dans une rue, sur un chemin ou une grande route ou dans tout autre lieu public;

    c) le contrevenant avait comme passager dans le moyen de transport qu’il conduisait une personne âgée de moins de seize ans;

    d) le contrevenant conduisait le moyen de transport contre rémunération;

    e) l’alcoolémie du contrevenant au moment de l’infraction était égale ou supérieure à cent vingt milligrammes d’alcool par cent millilitres de sang;

    f) le contrevenant conduisait un gros véhicule à moteur;

    g) le contrevenant n’était pas autorisé, au titre d’une loi fédérale ou provinciale, à conduire le moyen de transport.

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SÉCURITÉ ROUTIÈRE


Le délit de fuite au sens du Code de la sécurité routière

Les articles 166.1 à 179 du Code de la sécurité routière prévoient également des obligations auxquelles sont assujettis les conducteurs de véhicules routiers lorsqu’un accident survient. La Loi réitère notamment le devoir de rester sur les lieux après un accident, de fournir les renseignements requis et de d’offrir l’aide nécessaire à toute personne qui a subi un préjudice (articles 168 et 170 du Code de la sécurité routière).

Le Code de la sécurité routière crée des obligations additionnelles à celles imposées par le Code criminel, notamment celle d’appeler la police lorsqu’une personne a subi un préjudice corporel, ou encore lorsque l’accident est survenu après une collision avec un animal de plus de 25 kg, un véhicule inoccupé ou un objet inanimé (articles 169 et 171 du Code de la sécurité routière).

Dans tous les cas, en plus de toute autre peine applicable à cette infraction, le tribunal a la discrétion d’imposer une ordonnance d’interdiction de conduire le moyen de transport en cause (article 320.24(4) du Code criminel).

SÉCURITÉ ROUTIÈRE


Le délit de fuite au sens du Code de la sécurité routière

Les articles 166.1 à 179 du Code de la sécurité routière prévoient également des obligations auxquelles sont assujettis les conducteurs de véhicules routiers lorsqu’un accident survient. La Loi réitère notamment le devoir de rester sur les lieux après un accident, de fournir les renseignements requis et de d’offrir l’aide nécessaire à toute personne qui a subi un préjudice (articles 168 et 170 du Code de la sécurité routière).

Le Code de la sécurité routière crée des obligations additionnelles à celles imposées par le Code criminel, notamment celle d’appeler la police lorsqu’une personne a subi un préjudice corporel, ou encore lorsque l’accident est survenu après une collision avec un animal de plus de 25 kg, un véhicule inoccupé ou un objet inanimé (articles 169 et 171 du Code de la sécurité routière).

Dans tous les cas, en plus de toute autre peine applicable à cette infraction, le tribunal a la discrétion d’imposer une ordonnance d’interdiction de conduire le moyen de transport en cause (article 320.24(4) du Code criminel).

Le non respect l’un ou l’autre de ces devoirs constitue une infraction pénale qui peut mener à des poursuites et à l’imposition d’amendes (articles 178 et 179 du Code de la sécurité routière). Par contre, une telle infraction n’entraîne pas l’obtention d’un casier judiciaire.

En somme, la distinction entre le comportement qui se qualifie pour une infraction pénale et celui qui est criminel peut parfois être difficile à cerner.

Dans ce contexte, seul un avocat pratiquant en droit pénal et criminel saura vous guider adéquatement. Afin de bénéficier de l’expertise de l’un de nos avocats, n’hésitez pas à nous contacter.

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Le non respect l’un ou l’autre de ces devoirs constitue une infraction pénale qui peut mener à des poursuites et à l’imposition d’amendes (articles 178 et 179 du Code de la sécurité routière). Par contre, une telle infraction n’entraîne pas l’obtention d’un casier judiciaire.

En somme, la distinction entre le comportement qui se qualifie pour une infraction pénale et celui qui est criminel peut parfois être difficile à cerner.

Dans ce contexte, seul un avocat pratiquant en droit pénal et criminel saura vous guider adéquatement. Afin de bénéficier de l’expertise de l’un de nos avocats, n’hésitez pas à nous contacter.

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Publications relatives aux délits de fuite

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