Nous contacter

Méfait

430 C.cr.

Méfait

430 C.cr.


Méfait 430 C.cr.

L’article 430 du Code criminel traite de l’infraction de méfait, qui englobe une vaste gamme de comportements et qui est souvent considérée synonyme de vandalisme. Le libellé de cette disposition est le suivant :

Commet un méfait quiconque volontairement, selon le cas :

a) détruit ou détériore un bien;
b) rend un bien dangereux, inutile, inopérant ou inefficace;
c) empêche, interrompt ou gêne l’emploi, la jouissance ou l’exploitation légitime d’un bien;
d) empêche, interrompt ou gêne une personne dans l’emploi, la jouissance ou l’exploitation légitime d’un bien.


Méfait via destruction ou détérioration

Le type le plus commun de méfait survient quand une personne, volontairement, (a) détruit ou endommage un bien, ou (b) rend un bien dangereux, inutile, inopérant ou inefficace. Dans ces cas, la gravité du méfait varie notamment en fonction de la valeur du bien endommagé.

Par exemple, un individu qui lancerait au sol le téléphone cellulaire d’une connaissance dans un accès de colère, et qui endommagerait ainsi l’écran de l’appareil, pourrait être trouvé coupable de méfait.


Méfait via empêchement de la jouissance

Un méfait peut également survenir lorsqu’une personne entrave ou interrompt délibérément l’utilisation, la jouissance ou l’exploitation légitime d’un bien.

Dans plusieurs affaires, telles que  R. c. Drapeau, 1995 CanLII 5099 (QC CA) et R. v. Maddeaux, 1997 CanLII 1934 (ON CA), les tribunaux ont adopté une interprétation large du mot “jouissance” afin de sanctionner des comportements liés aux troubles de voisinage, par exemple.

Chaque cas étant un cas d’espèce, il est important de contacter un avocat criminaliste en cas d’accusation de méfait afin qu’ils puissent étudier les circonstances particulières de votre dossier et déterminer si les éléments essentiels de l’infraction peuvent y être décelés.

Parler à un avocat maintenantParler à un avocat maintenant

PRENDRE RENDEZ-VOUS

Si vous êtes accusé d’une infraction criminelle ou pénale, Morasse Avocats peut vous aider à mettre toutes les chances de votre côté !


Méfait 430 C.cr.

L’article 430 du Code criminel traite de l’infraction de méfait, qui englobe une vaste gamme de comportements et qui est souvent considérée synonyme de vandalisme. Le libellé de cette disposition est le suivant :

Commet un méfait quiconque volontairement, selon le cas :

a) détruit ou détériore un bien;
b) rend un bien dangereux, inutile, inopérant ou inefficace;
c) empêche, interrompt ou gêne l’emploi, la jouissance ou l’exploitation légitime d’un bien;
d) empêche, interrompt ou gêne une personne dans l’emploi, la jouissance ou l’exploitation légitime d’un bien.


Méfait via destruction ou détérioration

Le type le plus commun de méfait survient quand une personne, volontairement, (a) détruit ou endommage un bien, ou (b) rend un bien dangereux, inutile, inopérant ou inefficace. Dans ces cas, la gravité du méfait varie notamment en fonction de la valeur du bien endommagé.

Par exemple, un individu qui lancerait au sol le téléphone cellulaire d’une connaissance dans un accès de colère, et qui endommagerait ainsi l’écran de l’appareil, pourrait être trouvé coupable de méfait.


Méfait via empêchement de la jouissance

Un méfait peut également survenir lorsqu’une personne entrave ou interrompt délibérément l’utilisation, la jouissance ou l’exploitation légitime d’un bien.

Dans plusieurs affaires, telles que  R. c. Drapeau, 1995 CanLII 5099 (QC CA) et R. v. Maddeaux, 1997 CanLII 1934 (ON CA), les tribunaux ont adopté une interprétation large du mot “jouissance” afin de sanctionner des comportements liés aux troubles de voisinage, par exemple.

Chaque cas étant un cas d’espèce, il est important de contacter un avocat criminaliste en cas d’accusation de méfait afin qu’ils puissent étudier les circonstances particulières de votre dossier et déterminer si les éléments essentiels de l’infraction peuvent y être décelés.

Parler à un avocat maintenantParler à un avocat maintenant

PRENDRE RENDEZ-VOUS

Si vous êtes accusé d’une infraction criminelle ou pénale, Morasse Avocats peut vous aider à mettre toutes les chances de votre côté !


Méfait contre sa propre propriété

Contrairement à la croyance populaire, un méfait peut également survenir même si la propriété en question est celle de l’accusé.
En effet, le paragraphe 439(3) du Code criminel prévoit que la propriété d’un bien ne peut pas toujours servir de défense face à des accusations de méfait :

(3) Lorsque la destruction ou la détérioration d’une chose constitue une infraction :

a) le fait qu’une personne possède un intérêt partiel dans ce qui est détruit ou détérioré ne l’empêche pas d’être coupable de l’infraction si elle a causé la destruction ou la détérioration;
b) le fait qu’une personne possède un intérêt entier dans ce qui est détruit ou détérioré ne l’empêche pas d’être coupable de l’infraction si elle a causé la destruction ou la détérioration dans le dessein de frauder.


Défense : l’apparence de droit

L’article 429(2) du Code criminel, prévoit que :

« Nul ne peut être déclaré coupable d’une infraction visée aux articles 430 à 446 s’il a agi soit avec une justification, soit avec une excuse légale, soit avec apparence de droit. »

Face à une défense d’apparence de droit, le Tribunal n’a pas à se demander si le droit invoqué existe réellement; ce qui importe est la croyance de l’accusé. Cependant, certains paramètres juridiques strictes devront être rencontrés. Un avocat en droit criminel d’expérience pourra étudier les faits de votre dossier afin de déterminer si vous pouvez dans les circonstances bénéficier de cette défense.

EXTRAITS DU CODE CRIMINEL

  • Commet un méfait quiconque volontairement, selon le cas :

    1. Détruit ou détériore un bien;
    2. Rend un bien dangereux, inutile, inopérant ou inefficace;
    3. Empêche, interrompt ou gêne l’emploi, la jouissance ou l’exploitation légitime d’un bien;
    4. Empêche, interrompt ou gêne une personne dans l’emploi, la jouissance ou l’exploitation légitime d’un bien.
  • Est coupable d’un acte criminel et passible de l’emprisonnement à perpétuité quiconque commet un méfait qui cause un danger réel pour la vie des gens.

  • Quiconque commet un méfait à l’égard d’un bien qui constitue un titre testamentaire ou dont la valeur dépasse cinq mille dollars est coupable :

    1. Soit d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de dix ans;
    2. Soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
  • Quiconque commet un méfait à l’égard d’un bien, autre qu’un bien visé au paragraphe (3), est coupable :

    1. Soit d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de deux ans;
    2. Soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.


Méfait contre sa propre propriété

Contrairement à la croyance populaire, un méfait peut également survenir même si la propriété en question est celle de l’accusé.
En effet, le paragraphe 439(3) du Code criminel prévoit que la propriété d’un bien ne peut pas toujours servir de défense face à des accusations de méfait :

(3) Lorsque la destruction ou la détérioration d’une chose constitue une infraction :

a) le fait qu’une personne possède un intérêt partiel dans ce qui est détruit ou détérioré ne l’empêche pas d’être coupable de l’infraction si elle a causé la destruction ou la détérioration;
b) le fait qu’une personne possède un intérêt entier dans ce qui est détruit ou détérioré ne l’empêche pas d’être coupable de l’infraction si elle a causé la destruction ou la détérioration dans le dessein de frauder.


Défense : l’apparence de droit

L’article 429(2) du Code criminel, prévoit que :

« Nul ne peut être déclaré coupable d’une infraction visée aux articles 430 à 446 s’il a agi soit avec une justification, soit avec une excuse légale, soit avec apparence de droit. »

Face à une défense d’apparence de droit, le Tribunal n’a pas à se demander si le droit invoqué existe réellement; ce qui importe est la croyance de l’accusé. Cependant, certains paramètres juridiques strictes devront être rencontrés. Un avocat en droit criminel d’expérience pourra étudier les faits de votre dossier afin de déterminer si vous pouvez dans les circonstances bénéficier de cette défense.

EXTRAITS DU CODE CRIMINEL

  • Commet un méfait quiconque volontairement, selon le cas :

    1. Détruit ou détériore un bien;
    2. Rend un bien dangereux, inutile, inopérant ou inefficace;
    3. Empêche, interrompt ou gêne l’emploi, la jouissance ou l’exploitation légitime d’un bien;
    4. Empêche, interrompt ou gêne une personne dans l’emploi, la jouissance ou l’exploitation légitime d’un bien.
  • Est coupable d’un acte criminel et passible de l’emprisonnement à perpétuité quiconque commet un méfait qui cause un danger réel pour la vie des gens.

  • Quiconque commet un méfait à l’égard d’un bien qui constitue un titre testamentaire ou dont la valeur dépasse cinq mille dollars est coupable :

    1. Soit d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de dix ans;
    2. Soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
  • Quiconque commet un méfait à l’égard d’un bien, autre qu’un bien visé au paragraphe (3), est coupable :

    1. Soit d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de deux ans;
    2. Soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.


Peines applicables

Les peines en matière de méfaits varient grandement.

Alors que le méfait qui cause un danger réel pour la vie est passible de l’emprisonnement à perpétuité, certains accusés, selon les faits, peuvent parfois bénéficier d’une absolution.

Cette variation s’explique entre autres par la valeur des biens en cause.
Ainsi, un méfait commis en relation avec un bien dont la valeur dépasse 5 000$ est punissable par mise en accusation d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans. Or, si le méfait est commis à l’encontre de tout autre bien, la peine maximale sera de 2 ans d’emprisonnement.

Étant donné la complexité et la sévérité des peines associées à l’infraction de méfait, il est fortement recommandé de contacter un avocat en droit criminel afin qu’il puisse clarifier les risques encourus.

Parler à un avocat maintenantParler à un avocat maintenant


Peines applicables

Les peines en matière de méfaits varient grandement.

Alors que le méfait qui cause un danger réel pour la vie est passible de l’emprisonnement à perpétuité, certains accusés, selon les faits, peuvent parfois bénéficier d’une absolution.

Cette variation s’explique entre autres par la valeur des biens en cause.
Ainsi, un méfait commis en relation avec un bien dont la valeur dépasse 5 000$ est punissable par mise en accusation d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans. Or, si le méfait est commis à l’encontre de tout autre bien, la peine maximale sera de 2 ans d’emprisonnement.

Étant donné la complexité et la sévérité des peines associées à l’infraction de méfait, il est fortement recommandé de contacter un avocat en droit criminel afin qu’il puisse clarifier les risques encourus.

Parler à un avocat maintenantParler à un avocat maintenant

Publications relatives au méfait

Publications relatives au méfait